Avec tes poireaux dans le dos, ton cabas plein de pots de groseilles, les arêtes de poissons dans ton assiette, la litière du chat qui déborde, je t’aime à en avaler des couleuvres.
Tu es belle en chaussures vernis. Tu sens la vase en rentrant de la piscine. Et ça me rend tout dur comme la glace du Pôle Sud. Avec toi je perds à peu près le Nord. C’est pour ça que le préfère t’attendre à la gare de l’Est.
Chocolat, chocolat, chocolat. Tes cheveux, je les imagine au lait. Sans noisettes. Juste au lait. Tu sens bon la fraise mon amour. Tralala je fais du dada !
Mais tu m’ennuies quand tu chantes fort dans la salle du pain car tu chantouilles comme une trompette mal réglée. Deux fois par mois. Et ça fait tourner le lait de ma jument. Tralala, ne te fais pas de bile je fais du tagada !
Au square des pissenlits tu vas crever de farine avant moi, je le sais. Alors tu garderas les moutons du soir avec ton frère Jeannot. Tsoin ! tsoin ! Lapin en civière et cervelle de moineau en purée ! Tralala rentre pas trop tard je fais du boudin noir.
Au dessert il y aura la merveille des merveilles.
Des tas de pots de groseille.
Et des clous pour le passage piéton.
Et des trous pour le message à Menton.
Et des sous pour le massage des rejetons.
Et du mou pour le chat.
Et du houx pour toi.
Alors ta toux cessera.
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